Quatre arguments qui rendent les commentaires indigestes

Quelle est la pire invention du 21e siècle? J’aimerais mettre en nomination le commentaire web1En deuxième place : le parapluie à air.

Le commentaire web, à la base, semble être une excellente idée. De l’interaction entre auteurs et lecteurs? Une façon pratique d’offrir une critique constructive, de relever des erreurs ou de signifier son appréciation? Un lieu de discussion parfaitement adapté à un group d’internautes partageant un intérêt commun? Que demander de plus? De fait, toutes ces choses sont des bénéfices réels de la section commentaires, et ils suffisent sans doute à justifier l’omniprésence de ladite section dans les sites web de l’ère 2.02Me semble que « Web 2.0 » ça fait très « années 2000 » et qu’on devrait être rendus à la version 3 ou quelque chose. Enfin, peu importe..

Et pourtant.

Considérons le scénario suivant. Vous lisez un article passionnant sur les internets3ça pourrait aussi être une vidéo, quelque chose d’intelligent, de bien écrit, qui vous apprend plein de trucs et qui vous fait repenser votre rapport à la réalité. Vous arrivez à la fin de l’article. Vous ressentez cette légère tristesse qui accompagne la fin d’un moment agréable comme un bon livre : vous voudriez en lire plus. Vous remarquez alors que la page contient une section commentaires — et que, mieux encore, de précédents lecteurs ont laissé pas moins de 53 commentaires!

Alléluia! Vous allez pouvoir continuer à en apprendre sur le sujet du jour — et, en plus, recueillir l’avis de vos contemporains!

Vous faites défiler la page et entamez votre lecture… et il ne vous faut pas très longtemps pour constater que :

  • Beaucoup de commentaires semblent avoir été écrits par des gens qui n’ont pas lu l’article;
  • Plusieurs sont hors sujet ou même du spam pur et simple (« Je Suis Une Mère Célibataire Et Je Gagne 6510$ Par Semaine Grâce À Cette Astuce.. Cliquez Ici Pour Savoir Comment »);
  • La principale façon de faire valoir un avis contraire (par rapport à l’article ou à un autre commentaire) consiste à faire pleuvoir des insultes;
  • La qualité générale des commentaires est de loin inférieure à celle de l’article.

Résultat : votre plaisir d’avoir lu l’article est au moins partiellement gâché par la section commentaires. Merci, Web 2.0.

Ce scénario vous est-il familier? (Il y a aussi la variante où vous savez que la section commentaires ne contiendra que de la merde intellectuelle, mais que vous décidez quand même de la lire. C’est souvent mon cas et je ne sais pas trop pourquoi. Procrastination? Masochisme? Plaisir malsain à observer le pire dont est capable l’humanité?)

Donc, oui, les commentaires de mauvaise qualité abondent, notamment sur YouTube ou sur n’importe quel article traitant d’un sujet polarisant (la politique, notoirement). On connaît les principaux coupable : les trolls, le spam, la tendance documentée qu’ont les humains à être moins poli en ligne qu’en personne.

De l’autre côté du spectre, il existe une foule de sites où la plupart des commentaires sont intéressants et reflètent une pensée bien ordonnée. C’est le cas des blogues contenant des articles longs qui requièrent un certain effort de lecture4Donc, ouais, n’hésitez pas à commenter sur mon site, j’ai confiance que vous n’êtes pas un troll si vous lisez vraiment ce que j’écris. Les systèmes où l’on peut voter pour les meilleurs commentaires (« upvote ») et contre les mauvais (« downvote ») permettent par ailleurs de rendre la section commentaires beaucoup plus tolérable. Même lorsqu’aucun système particulier n’est en place, certains commentaires se détachent du lot par leur humour ou leur intelligence.

Ceci dit, même dans les meilleurs sites, de nombreux commentaires souffrent de divers problèmes qui les rendent au pire toxiques, au mieux indigestes. Beaucoup sont mal écrits — peu de gens, après tout, sont d’habiles communicateurs. Beaucoup manquent d’originalité et répètent des clichés. Beaucoup sont truffés de fautes de raisonnement, aussi appelées sophismes.

Il arrive assez souvent qu’un commentaire en apparence cohérent se révèle, lors d’un examen rapproché, contenir un sophisme. C’est toujours décevant (bien que parfois satisfaisant, si le sophisme défend un point de vue adverse, le rendant ainsi vulnérable), car la discussion ne peut pas avancer sur la base d’erreurs logiques. Là où l’on croyait entrevoir une opinion nouvelle, on trouve finalement un grand vide, parfois suivi de commentaires inutiles parce qu’ils attaquent un argument qui s’était déjà vaincu lui-même.

D’autres que moi (à commencer par Aristote) ont compilé des listes de sophismes5Par exemple. Dans une modeste tentative d’améliorer la qualité des discussions du web, en voici quatre.

 

1. L’homme-ou-femme-ou-personne-de-sexe-indéterminé de paille

L’homme de paille, ou HOFOPDSI de paille pour faire politiquement correct, consiste à créer une version affaiblie de l’argument adverse afin de mieux l’attaquer.

En d’autres termes, au lieu de vous battre contre un vrai chevalier6ou une vraie chevalière, vous construisez un épouvantail, plantez votre épée dedans, et déclarez que vous êtes le vainqueur et que vous vous méritez la main de la princesse7ou du prince. Honnêtement, la princesse8ou le prince risque d’être fort peu impressionnée.

À quoi ressemble un HOFOPDSI de paille sur le terrain? Il commence souvent par « Donc » ou « Si j’ai bien compris », suivi d’un résumé de l’argument adverse qui prouve hors de tout doute que l’auteur du sophisme n’a pas « bien compris ».

Exemple 

Interlocuteur A : « La poutine est un cas d’appropriation culturelle par le Canada. Nous devrions insister pour qu’elle soit reconnue comme un plat spécifiquement québécois lorsqu’elle est servie à l’extérieur du Québec. »

Interlocuteur B : « Donc, si j’ai bien compris, on devrait interdire aux Canadiens anglais de manger de la poutine? C’est complètement idiot. »9Inspiration

Qu’est-ce qui cloche dans cet exemple? B a sciemment mal interprété l’argument de A pour en faire une version extrêmement facile à attaquer. Évidemment que si quelqu’un suggérait d’interdire la consommation de poutine si vous n’êtes pas québécois, (ou de tacos si vous n’êtes pas mexicain, de sushis si vous n’êtes pas japonais, etc.), ce serait une position indéfendable.

L’exemple est un peu grossier. On voit tout de suite que l’argument de B n’a pas de poids et, pire, qu’il ne répond pas du tout à l’argument de A. (Cela n’empêche pas cet argument de proliférer sur les internets dès qu’il est question d’appropriation culturelle10Je note ici que l’appropriation culturelle est un concept relativement complexe dont je ne sais pas trop quoi penser en général. Il me semble assez clair que le phénomène existe, mais pas clair du tout comment déterminer ce qui devrait en faire partie — ceux qui voient des cas d’appropriation culturelle partout me semblent avoir aussi tort que ceux qui n’en voient nulle part..) Un sophiste habile parviendrait à créer un HOFOPDSI de paille très similaire à l’argument original, mais comportant une faille aussi subtile qu’aisément critiquable11Je n’ai pas d’exemple parce que je ne suis visiblement pas un sophiste habile.. En gros, un robot qui ressemble à un chevalier, qui parle et qui se bat comme un chevalier, mais qui est programmé pour perdre. Même la princesse12ou le prince risquerait de se faire avoir. Et ce serait malheureux, parce que la discussion porterait dès lors sur des arguments fictifs.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Solution : résister à la tentation de répéter ou de résumer l’argument adverse. Ne pas prêter de propos à l’adversaire. Attaquer ce qu’il a dit, ni plus ni moins.

 

2. La pente savonneuse recouverte de crazy carpets

Imaginez une pente abrupte qu’une âme malfaisante a enduite de savon et sur laquelle elle a disposé tout plein de crazy carpets (aussi appelés tapis-luges, apparemment). Vous vous trouvez au sommet, sur une surface stable. Faites un pas dans la mauvaise direction, et vous glisserez jusqu’en bas, dans un trou noir infesté de serpents venimeux anthropophages.

Voilà la situation qu’imaginent sans aucun doute nombre de commentateurs internet lorsqu’ils sortent le sophisme dit de la pente glissante.

Exemple

Les gais veulent se marier, soit. Mais alors, qu’est-ce qui empêchera les polygames de demander la même chose? Les pédophiles? Les adeptes de la bestialité? Clairement, légaliser le mariage gai mènera notre société tout droit dans l’immoralité et la dépravation!13Note : je n’ai probablement pas fait assez fait de fautes dans cet exemple pour le rendre réaliste

Dans cet exemple un peu daté, l’argumentateur allègue que la légalisation du mariage gai aura un certain nombre de conséquences, et que lesdites conséquences auront eux-mêmes une conséquence désastreuse (la dépravation). Ce serait un bon argument si les liens entre causes et effets allaient de soi ou s’ils étaient au moins soutenus par de bons arguments. Si, en gros, légaliser le mariage gai revenait vraiment à mettre le pied sur une14un? crazy carpet.

Est-ce le cas? Examinons la proposition :

Légalisation du mariage gai —> Légalisation du mariage polygame

Pour que cette proposition soit juste, il faut que la légalisation du mariage gai augmente substantiellement les chances de voir le mariage polygame suivre la même voie. Ce n’est pas une position complètement vide de sens : peut-être que des activistes polygames pourraient profiter de l’occasion pour faire valoir leurs arguments. Le problème est que la polygamie est un cas tellement différent de l’homosexualité que les arguments qui ont servi à justifier l’un des deux n’ont pas grand-chose à voir avec l’autre. Et la légalisation du mariage gai ne change rien à la qualité de ces arguments : ils sont aussi bons ou mauvais avant qu’après.

Tiens, un autre exemple :

Autre exemple

Si l’Écosse/la Catalogne/autre région séparatiste en Europe devient indépendante, ce serait dangereux car d’autres régions voudront se séparer, et on assistera à la balkanisation de l’espace européen. Et alors, qu’est-ce qui empêchera des sous-régions, des villes ou même des quartiers de déclarer leur indépendance?

Il est possible qu’il y ait, dans une certaine mesure, un effet d’entraînement si une région d’Europe acquiert son indépendance. Il est même possible que cela mène à des effets négatifs. Mais une « balkanisation » de l’Europe? Des villes qui déclarent leur indépendance? Ça ne va pas de soi du tout. Les raisons qu’a la Catalogne de dire bye bye à la monarchie espagnole n’ont que peu à voir avec celles que pourraient invoquer une ville ambitionnant de devenir une cité-État. La réalité est complexe, les arguments très différents, et les crazy carpets ne sont pas des crazy carpets, mais bien des tapis antidérapants.

Solution : rien de plus normal que d’attaquer une position en montrant ses conséquences possibles. Mais chaque lien de cause à effet, sans exception, doit être justifié.

 

3. Attaquer une comparaison parce que rien ne ressemble moins à une pomme qu’une poire

J’ai toujours eu un problème avec l’expression « on ne compare pas des pommes avec des poires »15Ou sa version anglaise, qui préfère ne pas comparer les pommes aux oranges. Une version existe aussi avec les bananes. La pomme semble être une constante.. Il me semble que peu de choses sont davantage comparables que les pommes et les poires. En fait, comparons-les :

POMME POIRE
Type de chose Fruit Fruit
Forme Approximativement sphérique Forme de… poire
Couleur Rouge, vert ou jaune Vert, jaune, rouge ou brun
Taille Celle d’un poing fermé Celle d’un poing fermé avec une bosse
Goût Sucré ou acidulé Doux et sucré
Pousse dans… Un arbre Un arbre
Origine Kazakhstan Chine / Asie centrale
On en tire un alcool appelé… Cidre Cidre ou poiré

Pas si différent, non? Certainement pas incomparable.

Et pourtant, dès que quelqu’un tente d’illustrer sa position à l’aide d’une comparaison, les chances sont bonnes qu’un adversaire lui lance : « Tu compares des pommes avec des poires! »

Ben oui, et alors?

Exemple

Interlocuteur K : Le Québec et Israël devraient renforcer leurs liens parce que ce sont des territoires qui ont beaucoup en commun : 8 millions d’habitants, une économie moderne, une culture et une langue qui les distinguent des pays environnants, un groupe majoritaire présent dans (approximativement) la même proportion…

Interlocuteur L : Israël est un État voyou qui commet un apartheid contre le peuple palestinien! Toute comparaison entre Israël et le Québec est invalide!

Bon, on peut certes considérer Israël comme un État voyou qui commet un apartheid contre le peuple palestinien. Et on peut en conclure qu’il ne faudrait pas coopérer avec ce pays. Mais pourquoi ajouter que le Québec et Israël ne peuvent être comparés? Qu’on le veuille ou non, ils possèdent plusieurs points communs, même si certaines différences sont de taille (à commencer par l’absence, au Québec, de quelque chose qui ressemble au conflit israélo-palestinien).

On peut — et on devrait — attaquer une comparaison qui se fonde sur des informations inexactes. Mais si la comparaison est correcte, rien ne sert de dire qu’il s’agit de pommes et de poires, comme si ce seul fait permettait de faire s’effondrer un argument qui nous déplaît. D’ailleurs, il est assez futile de souligner qu’une pomme n’est pas rigoureusement identique à une poire, ni le Québec à Israël. Tout le monde le sait. La comparaison sert généralement moins d’argument que d’illustration, alors ne gaspillez pas vos mots à l’attaquer : vous raterez votre cible

Solution : expliquer pourquoi une comparaison est impertinente (par exemple, affirmer que la similitude entre Israël et le Québec importe peu) plutôt que de déclarer qu’elle est invalide. Mieux encore : l’ignorer complètement et s’attarder aux vrais arguments.

 

4. Brandir le point Godwin

Vous connaissez la loi de Godwin?

« Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »16Mike Godwin, 1990. Dixit Wikipédia

Atteindre le « point Godwin » revient à faire ce genre de comparaison, et cela est généralement considéré comme signe que l’un des interlocuteurs s’est discrédité et qu’il vaut mieux clore la discussion avant qu’elle ne dégénère davantage.

(Le sophisme qui consiste à comparer une chose à Hitler pour l’attaquer — et dont l’inévitabilité supposée sert de base à la loi de Godwin — porte le doux nom latin de reductio ad Hitlerium.)

Le problème avec le point Godwin survient lorsqu’on l’utilise systématiquement dès que quelqu’un ose un reductio ad Hitlerium — ou même un argument où la comparaison avec les nazis est appropriée.

Exemple

Interlocuteur P : Je m’inquiète beaucoup de l’arrivée de Trump à la tête des États-Unis. Même s’il a été élu selon les règles, il pourrait plonger son pays dans l’autoritarisme. Après tout, Hitler aussi a pris le pouvoir de façon démocratique, et on sait ce qui s’est passé ensuite.

Interlocuteur Q : Bravo pour ton point Godwin! Zéro crédibilité. Liberals are so biased, Trump is the besssssst

On a ici affaire à un cas spécial du point 3 sur les pommes et les poires. La comparaison entre Trump et Hitler n’est pas si mauvaise, non? Il y a certainement de nombreux points communs. Mais pour l’ardent défenseur de Trump qu’est l’interlocuteur Q, la simple mention de Hitler suffit à invalider les propos de P. Il ne lui reste qu’à remercier Mike Godwin de lui avoir fourni l’expression parfaite pour faire taire son adversaire.

En réalité, Mike Godwin n’a fait rien de la sorte. Sa « loi » était au départ une simple observation sur le comportement des internautes. Elle s’est mutée en un terrible outil de censure qui rend peu à peu les références aux nazis taboues, parce que qui voudrait offrir une cible aussi facile? Bon, j’exagère, mais pour vrai, ne faites pas l’erreur de penser qu’un adversaire a perdu de sa crédibilité simplement parce qu’il a comparé quelqu’un ou quelque chose à Hitler. Ça ne change rien à la force (ou à la faiblesse) de ses arguments.

Le sophisme dont il est question ici porte, lorsqu’on généralise, un nom très méta : le sophisme du sophisme.

Si un adversaire commet un sophisme, il ne marque pas de points, et n’aide pas sa cause. Mais il ne se nuit pas non plus : ses autres arguments conservent la même validité qu’avant. De la même manière, vous ne marquerez pas de points en criant « SOPHIIIISME » ou « POINT GODWIIIIIN ».

Ça vaut souvent la peine de souligner un sophisme, car cela peut rendre la conversation plus harmonieuse et plus productive. Si l’on évite la plupart des comparaisons avec les nazis, le monde ne s’en portera que mieux. Mais le sophisme du sophisme ne peut rien faire de plus pour vous.

Solution : éviter de brandir la loi de Godwin comme si elle était un argument en soi.

*

Voilà. On est loin d’avoir fait le tour de tous les problèmes dont sont infestées la plupart des sections commentaires. Mais si on parvient à réduire la fréquence des quatre situations décrites ici, peut-être que ces régions du web ressembleront moins à des déserts post-apocalyptiques et redeviendront les lieux fertiles de discussion qu’elles auraient toujours dû être.

(En attendant, je vais continuer d’écrire des articles de plus de 2700 mots — comme trollicide, ça me semble efficace.)

5 commentaires


  1. Merci pour cet article! Donc pour résumer, vous croyez qu’utiliser des sophismes (même inconsciemment) dans des commentaires rend l’argument irrecevable et inintéressant? Est-ce à dire que si vous trouvez cette pratique rédhibitoire, nous devrions également bannir le commentaire éditorial dans les journaux, les mouvements sociaux sur internet ou pire encore les critiques de cinéma? Je crois que vous avez tout faux. Les commentaires sont à l’internet ce que les atocas sont à un souper de noël: un incontournable besoin qui élève le groupe et resserre ses liens, quitte à créer de la discorde (sur le mot atocas par rapport à canneberges ou airelles des marais par exemple). Personnellement, je trouve qu’empêcher les internautes de s’exprimer tend à rendre notre monde plus orwellien. Et ne criez pas au sophisme!

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    1. Votre commentaire renferme la plupart des sophismes mentionnés dans l’article, et je ne crois pas que ce soit une coïncidence! Je vais quand même y répondre de bonne foi, parce que de rejeter votre argument sur la base qu’il est fallacieux serait, effectivement, déplorable 🙂

      Bien sûr que j’exagère quand je dis que les commentaires sont la pire invention du siècle. La discussion (comme les atocas) est une bonne chose. Seulement, ils est facile de tomber dans des pièges qui rendent la discussion pénible et parfois nuisible. Je combats ce phénomène comme je peux.

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      1. Vous avez vu juste! Merci pour la réponse à ce commentaire 🙂

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    2. Ce commentaire réfute l’hypothèse de l’auteur voulant que la section commentaire soit la pire invention du 21ème siècle. En effet, sa valeur humoristique seule classe l’utilité du concept loin devant d’autres inventions. À commencer par le mouvement anti-vaccin et les email qui élargissent les parties génitales.

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